La flottille internationale Global Sumud, composée d’une cinquantaine d’embarcations transportant de l’aide humanitaire, avec à son bord plusieurs centaines de participants venus de 45 pays, a été de nouveau attaquée par l’armée israélienne. Parmi eux, des citoyens français dont la vie est en danger. Ces attaques, dénoncées comme illégales par Amnesty International, Reporters sans frontières, Greenpeace France, Médecins du Monde et Médecins sans frontières Pays-Bas, constituent une violation flagrante du droit international.
L’Espagne et l’Italie, face à cette situation, ont immédiatement dépêché des navires pour protéger leurs ressortissants et assurer la sécurité de la flottille. Et la France ? Rien. Silence et passivité, alors même que des Français risquent leur vie.
La maire de Vénissieux, Michèle Picard, a eu des mots justes et courageux :
« Je tiens ici à leur témoigner tout mon soutien et à exprimer mon indignation face à cette nouvelle violation du droit international. (…) L’Italie et l’Espagne ont pris des mesures concrètes en dépêchant des navires pour assurer la protection de leurs ressortissants et de la flottille. (…) J’exhorte le président de la République à prendre enfin les mesures concrètes qui s’imposent. »
Nous nous associons pleinement à cet appel. Emmanuel Macron doit :
- ordonner l’envoi immédiat d’une unité navale française pour rejoindre les forces espagnoles et italiennes, protéger nos concitoyens et sécuriser la flottille ;
- exiger au niveau international le passage libre et sûr de l’aide humanitaire vers Gaza ;
- adopter des sanctions fermes contre l’État d’Israël, en réponse à ces violations répétées du droit international, au siège illégal de Gaza et aux massacres en cours.
Car il faut dire les choses clairement : il s’agit d’un génocide, perpétré contre le peuple palestinien, dont la majorité des victimes civiles sont des enfants. Et pourtant, la France continue de maintenir ses accords économiques et ses liens diplomatiques avec Israël, comme si de rien n’était.
Reconnaître la Palestine est certes un premier pas, mais face à la barbarie, aux crimes de guerre et à l’oppression, les mots ne suffisent plus. Il faut des actes.
Le peuple palestinien a droit à la liberté, à la dignité, à la vie. La France a le devoir de protéger ses citoyens et de faire respecter le droit international. Monsieur le Président, il est temps d’agir.