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Un travail pour tous, c’est possible ?

Lectures commentées du livre de Fabien Roussel, 「le parti pris du travail」
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星期一 2025年7月7日

Le livre de Fabien Roussel 「le parti pris du travail」 vient bousculer la vie politique des polémiques électorales, médiatiques, des batailles de personnalités, des petits mots et des grandes phrases.

Il fait le pari du travail, le seul pari qui vaille pour les travailleurs et travailleuses ! Car il n’y a pas de solutions à la crise de la dette sans reprendre la main sur la production, sans décider du travail nécessaire pour répondre aux immenses besoins sociaux. Depuis des décennies, ce sont les partis de l’argent qui dirigent, les partis des actionnaires, de la communication… Le PCF n’a pas d’autre utilité que de redevenir le parti du travail !

Lectures d’extraits, réactions, discussions, témoignages de travailleurs

  • Peut-on créer un million d’emplois dans l’industrie ?
  • Est-ce possible d’avoir un travail pour tous ?
  • Combien il faudrait d’infirmières, d’aide-soignantes, d’éducateurs, de médiateurs ? Comment les former ?
  • Faut-il aider l’apprentissage, la création d’entreprise ?
  • Si tout le monde a un travail, le RSA est supprimé ?
  • Comment avoir une sécurité d’emploi et de formation ?

en présence de Michèle Picard, avec de premiers participants, dont de nombreux syndicalistes…. Gilles Degea (métallurgie), Guillaume Dumoulin (distribution), Didier Mazanon (métallurgie), Sabrina Gefsi (Santé), Suzelle Elie (services à la personne), Valérie Talbi (bijouterie), Jonathan Juillard (menuiserie)

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Extrait du livre

Tout est fait pour diviser les travailleurs, les travailleuses, les opposer entre eux. Entre les salariés du public et ceux du privé, entre ceux des villes et ceux des champs, entre les Français et les immigrés, entre ceux qui seraient des 「bosseurs」 et ceux qui seraient des 「fainéants」, entre les anciens et les jeunes. Diviser pour mieux régner et faire reculer une idée précieuse : la conscience dappartenir à une même classe, celle des travailleurs, pour construire une société meilleure. Retrouver cette conscience de classe est essentiel pour résister aux coups terribles portés par ce modèle économique puissant, le capitalisme, qui impose ses règles dans une forme de dictature qui ébranle toutes les démocraties du monde. Le capitalisme na jamais été aussi dangereux, producteur de haine et de guerre. Il nous faut rompre avec ce système.

La survie de lhumanité est en jeu. Unir les travailleurs de toute la France dans un même projet collectif, au service de lêtre humain, de la planète, de la réponse aux besoins de la nation, nest-ce pas là le plus beau projet que devrait porter la gauche ? Cest le mien.

Je prends le parti du travail.

les communistes, Fabien Roussel et les médias

Il y a beaucoup de polémiques sur Fabien Roussel, comme il y a beaucoup d’anticommunistes déclarés ou masqués… Mais Fabien Roussel n’est pas surgi de nulle part pour se faire une place dans les médias. Il est devenu secrétaire national du parti communiste quand les communistes ont décidé en congrès de rompre avec des années d’effacement et de suivisme de la ”gauche”, ce qui conduisait à mettre en doute l’utilité du PCF…

Cette gauche faussement unie, de gouvernement ou de manifestation était une impasse, avec un peuple divisé entre catégories, régions, origines, une gauche ne s’occupant que des élections, de la recherche d’un “sauveur suprême”. L’histoire nous a montré que c’est un choix perdant pour les travailleurs !

… C’est pourquoi les communistes ont décidé de faire vivre leur parti, avec ses propres idées, ancrées dans les luttes, dans le monde du travail, pour faire grandir dans le monde du travail un projet de rupture avec le capitalisme, un projet révolutionnaire !

Fabien essaie de faire vivre médiatiquement ce choix des communistes de parler pour eux-mêmes, et tant pis si ça ne fait pas plaisir à tout le monde. On ne peut pas continue dans l’impasse politique actuelle.

Il est urgent de renforcer les capacités populaires d’unité et d’action, et ça commence forcément en nous retrouvant tous comme travailleurs !

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