Carrefour, la pompe à fric…
- 3,6 milliards d’€ de bénéfice
- 2,8 milliards d’€ aux actionnaires
- 2,3 milliards d’€ d’exonérations fiscales
C’est nous qui payons leurs dividendes, en travaillant, en achetant et en acceptant les exonérations fiscales !
Macron et l’ancien régime…
En 2025, l’écart entre les multimilliardaires et les revenus moyens est celui entre les nobles et le tiers-état en 1789… Et la révolution commence alors quand le roi convoque les états généraux pour… payer la dette !
Il faudrait une grande colère populaire, dans l’unité et la solidarité. Mais nous sommes divisés, entre urbain et ruraux, entre origines, entre statutaires et précaires, fonctionnaires et privé, et même entre RSA et Smicards. Les syndicats sont faibles et divisés, et la plupart des dirigeants de gauche ne pensent qu’à la prochaine élection…
C’est dans les entreprises et les quartiers que nous pouvons reconstruire, unir, organiser…
Ce qu’il faut bloquer, ce n’est pas nos vies, c’est leurs profits ! Notre meilleur outil, c’est la grève, dans l’entreprise, et à l’extérieur pour organiser la solidarité !
On veut du travail, on veut produire des richesses !
On a besoin de trains, de trams, d’équipements publics, nos infrastructures sont vieillissantes…. Donc on a besoin d’acier, de métallurgie, de ciment, de mécanique, de chimie. Donc on peut créer des millions d’emplois dans tous les métiers de l’industrie ! Mais les actionnaires et les financiers ne veulent pas, ne savent pas comment réindustrialiser ! Il faut prendre la main sur leurs milliards pour décider nous-mêmes des investissements, sortir de la soumission aux USA et à l’Allemagne, construire des coopérations avec le Sud… de l’Algérie à la Chine…
Il faut donc sortir de la guerre !

On peut financer les services publics !
Santé, écoles, crèches, vieillissement, prévention, sécurité… Nous avons besoin de millions d’emplois dans les services publics. On nous dit qu’on ne peut plus payer, que la dette nous “étouffe”, mais jamais il n’y a eu autant de grandes fortunes, d’écarts entre les plus riches et la majorité des autres…
La dette depuis des décennies, c’est d’abord la baisse de la fiscalité pour les plus riches et les entreprises ! Marchais disait en 1981, au dessus de 4 millions, je prends tout !