Dans cette situation, la gauche est émiettée, coupée des milieux populaires et du monde du travail. Au parlement, elle ne représente plus qu’un quart des députés, et trop souvent, elle se perd dans des péripéties politiciennes parlementaires jusqu’à se retrouver à voter avec le rassemblement national pour espérer déstabiliser le gouvernement comme dans la motion de rejet de la loi immigration.
Ce parlementarisme est une impasse. L’électoralisme est une impasse. Face à ce qui ressemble de plus en plus à une alliance des droites préparant l’entrée du rassemblement national au gouvernement, mettant en scène une Marine Le Pen dont tous les médias prédisent la victoire en 2027, nous ne pouvons nous défendre et ré-ouvrir une issue politique face à l’extrême-droite sans construire partout un rassemblement populaire majoritaire. Qu’on l’appelle unité populaire, front populaire ou union populaire, peu importe, ce qui compte, c’est d’en créer les conditions dans les entreprises et les quartiers, dans la solidarité concrète des rapports humains de proximité, de fraternité.
Nous avons une longue histoire de résistance et de rassemblement dans notre ville belle et rebelle. Nous avons sur faire reculer l’extrême-droite après ses records de 1995, nous avons su résister ensemble aux attaques des macronistes en 2014 puis 2020. Nous avons défendu ensemble l’hôpital des portes du sud, nous nous retrouvons nombreux pour la paix et la solidarité internationaliste, notamment avec la Palestine.
Mais trop de citoyens regardent la dérive à droite de notre pays comme spectateur, sans s’engager pour y répondre. Trop de Vénissians ont soutenu les manifestations contre la casse des retraites sans y participer. Trop de Vénissians soutiennent la bataille contre les expulsions sans agir, sans venir soutenir le maire au tribunal administratif. La gauche est faible parce-que notre peuple est hésitant, et même souvent divisé.
Sur la sécurité et la tranquillité, sur les politiques sociales, d’immigration, d’emplois, l’expérience concrète que font la majorité des Vénissians, c’est la concurrence entre habitants, pour trouver un emploi, un logement, pour répondre aux urgences sociales. C’est ce qui permet la progression des idées d’extrême-droite, du racisme, du chacun pour soi.
Nous sommes sûr que de nombreux Vénissians veulent relever le défi, s’engager pour faire vivre ce rassemblement populaire majoritaire dont nous avons besoin. Organisez-vous, rejoignez le parti communiste !
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