Nous avons pris connaissance ce jour des propos d’ André Gerin dans « Le progrès » concernant le plan Bayrou qui n’est pas une rustine, mais un véritable racket contre le monde du travail, la jeunesse, ceux qui ont fait la richesse de notre pays et représentent son avenir. Nous n’avons pas l’habitude de réagir aux propos d’’André Gerin qui n’engage que lui depuis qu’il a quitté le PCF. Mais l’émotion et la colère sont grandes parmi nos camarades et amis. Nous condamnons donc fermement et publiquement ses propos qui viennent servir la soupe de la droite et l’extrême-droite au regard de l’engagement communiste et populaire. Comment ne pas voir que le capital à besoin pour assurer son avenir d’une guerre commerciale et militaire que paie déjà les peuples et en réclame toujours plus ? Comment ne pas voir l’enfoncement de la France, sous tutelle de l’OTAN et de l’Union europeenne ? Comment ne pas voir que la dette n’est pas celle des travailleurs mais celle des oligarchies qui ont détruit notre industrie et fait exploser les fortunes et les inégalités ? André Gerin a t’il perdu tout sens de classe ? Se rappelle-t-il que Marx disait que seul un état prolétaire sera un état rigoureux, car ce sont les bourgeois qui profitent des intérêts de la dette ?
En tout cas, il ne sait rien des propositions du PCF sur la dette et l’économie, celles qui font le « parti pris du travail », éclairée par le dernier livre de Fabien Roussel. Il ne dit rien de la proposition d’’urgence du PCF d’un réinvestissement massif dans l’industrie créant des millions d’emplois qui ne peut être financée qu’en reprenant la main sur les immenses richesses gaspillées dans le « coût du capital ». Il ne dit rien du plan climat « Empreintes 2050 » du PCF qui détaille une alternative radicale aux politiques climatiques antisociales actuelles.
Pour notre part, nous somme déjà mobilisés pour empêcher ce plan de régression sociale et démocratique, pour la paix partout dans le monde. Nous sommes aux côtés des travailleurs, ceux qui produisent, soignent, enseignent, ceux qui de manières diverses participent à la vie du pays. Nous nous battons pour que le travail soit reconnu à sa juste valeur par le salaire, les conditions de travail et les droits des salariés.Les propos d’André Gerin sont autant hors sol qu’ insultants pour ceux qui sont aujourd’hui attaqués dans leurs droits et conditions de vie.
Et tout le monde sait que la maire communiste de Vénissieux travaille avec les entreprises pour le développement de la ville, pour l’accès à l’emploi des jeunes, pour l’installation d’entreprises, pour le développement des formations professionnelles nécessaires à l’économie locale… Non, les communistes de Vénissieux ne sont pas dans le déni de l’économie.
Mais André Gerin ne cherche pas à discuter avec les communistes, les militants syndicaux, le monde du travail. Il trouve une place médiatique qui ne lui est accordé que pour fragiliser la plus grande ville communiste hors région parisienne. Il serait raisonnable au regard de son histoire venissianne et communiste passée qu’il s’abstienne de telle déclaration !
Le collectif de section de Vénissieux