Beaucoup de jeunes Vénissians réussissent dans la musique, le sport, les études, leurs métiers… Mais beaucoup sont en difficulté, en rupture scolaire,
sans diplôme …
Macron lance en juin une convention citoyenne sur l’organisation de l’école et des vacances scolaires, des sujets qui depuis 2013 ont crispé les relations entre tous les acteurs de l’école.
Focaliser le débat sur les temps scolaires, c’est détourner le regard du contexte actuel d’une école au bord de la rupture.
Les rythmes scolaires révisés en 2013 revus par Macron en 2017, n’ont fait l’objet d’aucun bilan serieux. Personne n’a étudié leurs effets et leur impact sur la réussite des élèves. Et personne ne tient compte du rythme de la société, du travail des parents.
Inégalités scolaires, manque de moyens pour l’inclusion, conditions de travail, attractivité, salaires, nombre d’élèves par classe… autant de questions passées sous silence par le président de la République
Pourtant, tous les rapports le montrent, les situations d’enseignement et les
conditions de travail se dégradent ; entraînant mal-être, voire souffrance des élèves et des personnels.
Les inégalités sociales entraînent trop souvent les inégalités scolaires. Tous les scientifiques ont démontré que pour réduire cet écart il faut une scolarisation dès 2 ans pour tous, c’est ce que nous faisons à Vénissieux depuis longtemps.