Un enfant tué dans le camp de réfugiés d’Askar :
L’Association pleure la perte du jeune Eyad Shalakhteh et condamne ce crime odieux
Naplouse, Palestine – 9 juillet 2025
L’Association d’Askar pour le Développement et l’Action Communautaire pleure avec une profonde tristesse la perte tragique du jeune Eyad Abdel-Moti Eyad Shalakhteh, âgé de 12 ans, l’un des enfants les plus actifs au sein de nos programmes éducatifs et communautaires. Eyad a succombé à ses blessures graves après avoir été touché par des tirs israéliens lors d’un raid militaire sur le camp de réfugiés d’Askar Al-Jadid, dimanche dernier.
Eyad n’était pas seulement un enfant du camp, il était un fils de notre Association, un garçon doux, souriant, présent à chaque activité, et profondément aimé de ses camarades et de nos éducateurs.
Nous condamnons fermement cet acte barbare, qui s’ajoute à une longue série de crimes visant les enfants palestiniens dans leurs propres quartiers. L’utilisation intentionnelle de la force létale contre des civils, en particulier des mineurs, constitue une violation grave du droit international et du droit humanitaire.
Ce drame est d’autant plus douloureux que l’accès des secours médicaux a été intentionnellement entravé. En raison de la présence militaire israélienne massive et des checkpoints, les ambulances n’ont pas pu atteindre la zone rapidement, laissant Eyad et d’autres blessés sans soins d’urgence, un schéma devenu malheureusement fréquent lors des incursions militaires.
Nous appelons la communauté européenne — gouvernements, institutions et société civile — à ne pas rester silencieuse. La protection des enfants est une responsabilité universelle. Aucun enfant ne devrait mourir simplement parce qu’il vit dans un camp de réfugiés sous occupation.
La mémoire d’Eyad vivra à jamais dans nos cœurs, dans les salles de classe, les terrains de jeux et les espaces communautaires qu’il aimait tant. Sa mort est un appel à la conscience, face au coût humain de l’indifférence.
Nous sollicitons votre solidarité — pas seulement par des mots, mais par des actions, du plaidoyer et des mesures concrètes.