Cette belle fête est aussi l’occasion de vérifier à quel point il y a de la place en France pour un grand journal des communistes. Car personne ne se trompe, ni les participants, ni les médias, c’est bien la fête de l’humanité et la fête des communistes ! Les communistes qui se mobilisent pour construire la fête, installer les stands, organiser les débats, restaurations et animations diverses… Bien sûr, il y a des prestataires qui sont mobilisés, d’autres forces politiques présentes. Mais pour tous ceux qui viennent, tous ceux qui en entendent parler, c’est bien la fête de rentrée des communistes !
Pourtant, le journal fait souvent comme s’il n’était plus le journal des communistes ? Pourquoi ? Qui décide de la ligne éditoriale de ce journal qui fut l’organe central du PCF, puis le journal des communistes, puis un journal communiste, puis le journal fondé par le seul Jean Jaurès, indispensable en ces temps de guerre, mais oubliant Péri, Cachin, Aragon, et tant d’autres qui ont fait l’histoire de ce journal des luttes sociales, anticoloniales, culturelles… l’histoire communiste en France ?
Nous avons rencontré au village du livre l’écrivain communiste Valère Staraselski, qui a failli être… interdit de fête de l’humanité… Un comble, censure ? litige politique ? On ne pouvait le comprendre et finalement, il était bien présent. Oui, les communistes ont décidé depuis deux congrès d’un changement d’orientation clair et qui permet à Fabien Roussel de faire entendre dans le débat public une voix communiste qui en avait disparu. Le journal ne s’en est pas encore saisi et c’est dangereux pour son existence qui n’a jamais et ne pourra jamais être défendu sans l’engagement massif des communistes.
Oui, la force de l’humanité c’est d’être le journal des communistes !