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Pour le droit au logement, contre les expulsions !

Rassemblement ce jeudi 18 avril à 17h30, Esplanade Jean Cagne/Frida Khalo
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星期五 2024年4月12日 — 最新添入 星期六 2024年4月13日

Le Réseau d’Alerte et de Solidarité : Le DAL 69 (Droit Au Logement) : RESF (Réseau d’Education Sans Frontière) : Jamais Sans Toit : Solidarité entre femme à la rue : La Confédération Syndicale des Familles : La CNL Vénissieux : Le Mouvement de La Paix : L’Union Locale CGT : Les élus de la majorité municipale Vénissiane  : LO (Lutte Ouvrière) : La FI (France Insoumise) : Le PCF (Parti Communiste Français).

Vous appellent à manifester pour le droit au logement, à l’hébergement
Jeudi 18 avril 2024
Départ Esplanade Jean Cagne 17h30 A Vénissieux
(Arrêt T4 Vénissy Frida Kahlo)

140 000 personnes sont menacées d’expulsions locatives en France en 2024. C’est presque 4 fois plus que les 38 000 expulsées en 2022.

Nous demandons :

L’arrêt des expulsions locatives pour retard de loyer,

L’arrêt des coupures d’énergie pour retard de paiement,

Des solutions sociales, humaines, de santé.

La loi KASBARIAN doit-être abrogée. Promulguée en juillet 2023, du nom du député « macroniste » aujourd’hui Ministre du logement, Cette loi est une honte !

Présentée comme une réponse aux difficultés des petits propriétaires face aux squats, elle sert en réalité les propriétaires les plus riches. 3% de multi propriétaires possèdent 65% du parc locatif privé. C’est une source d’enrichissement pour eux.

Pour la plupart, ceux qui squattent n’ont pas d’autre solutions. Il n’y a pas de places dans les centres d’hébergement. Le 115 est saturé.

Mais elle a aussi des conséquences sur ceux qui sont en situation d’impayés de loyer et qui de fait peuvent être traités comme des squatters.

Nous demandons que les bailleurs sociaux ne se servent pas cette loi pour favoriser, accélérer, les expulsions.

Cette loi raccourcit les délais des actes de procédures d’expulsion, permet aux juges de supprimer le délai de 2 mois du commandement de quitter les lieux. Les squats, les locataires, qui restent dans le logement, encourent jusqu’à 7 500 euros d’amendes.

Les demandes de logement. Le manque de logement est tellement criant que les personnes, les familles, qui formulent une demande, une mutation de logement social, subissent au moins 3 à 4 années d’attente et Vénissieux n’échappe pas à cette situation. Même dans le cadre du DALO, qui constitue une priorité et pour lequel la Préfecture a 6 mois pour faire une proposition, le temps d’attente ne cesse de s’allonger.

Au niveau national, c’est 4,2 millions de mal logés, 2,6 millions de demandes de logement social.

Sur Vénissieux il y a plus de 4000 demandes de logement en attente, 90 000 sur la métropole.

Fin 2022 sur le Rhône, il y avait 18 082 personnes hébergées chez des tiers, 2807 sans logement, 8209 dans des hébergements temporaires, 6472 dans des logements insalubres ou dangereux et 986 en situation d’expulsion.

Ce sont les résultats désastreux des politiques successives menées depuis plusieurs dizaine d’années et qu’accentuent les décisions prises par les gouvernements Macron soutenus par la droite et l’extrême droite dans son ensemble.

Le logement Social. Gabriel ATTAL a prononcé la suppression de toute politique publique du logement social, par la remise en cause de la loi solidarité et renouvellement urbain(SRU), obligation pour toutes les communes de construire 25% de logements sociaux. Il inclut dans la loi SRU les logements intermédiaires pour les classes moyennes, 10 000 par an. Dédouanant ainsi un certain nombres de communes de construire du logement social.

La loi ELAN. La loi ELAN a sérieusement miné le logement social par la baisse des APL. Il a été ainsi créé le RLS (Réduction du Loyer de Solidarité) pour les foyers les plus précaires, qui se traduit pour les bailleurs sociaux par une ponction financière, qui a des conséquences pour l’entretien et la construction des logements sociaux. Pour les locataires, c’est une remise en cause du logement social.

Cette loi doit-être abrogée

Le logement social, est un droit mis à la disposition de toutes et tous.

Nous demandons : Un service public du logement, la construction de 200 000 logements sociaux par an, de manière à ramener le délai d’attente à 6 mois, pour avoir un logement.

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Les Hébergements. Il est inadmissible que des personnes, des familles, des enfants, dorment à la rue.

Dans de nombreuses écoles à Vénissieux, comme dans d’autres villes, la solidarité est organisée pour permettre à des familles, dont les enfants sont scolarisés d’avoir un toit pour la nuit.

C’est de la responsabilité de l’état d’assurer un hébergement à tous. Macron avait pris des engagements sur cette question. Mais trop souvent la préfecture ne répond pas ou dit ne pas avoir de solution.

La Métropole qui avait pris le relais, en augmentant les moyens pour favoriser les hébergements, a depuis un an et le bras de fer engagé avec l’état sur le financement de ces hébergements, rendu plus difficile l’accès à ceux-ci, y compris pour des familles avec des enfants en bas âge. Si nous pouvons comprendre le combat politique autour de cette question, nous n’acceptons pas les conséquences sur les familles en attente d’hébergement.

Nous demandons, que les services se coordonnent, que la Préfecture prenne le relais de la Métropole afin que les enfants et leurs parents, soient orientés dans un dispositif d’hébergement.

En la matière la loi n’est pas respectée. « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence »

Nous demandons qu’un dispositif, d’hébergement soit mis en place par la Préfecture afin que personne ne passe une nuit dehors.

Pour cela il faut aussi avoir le courage de réquisitionner les logements vides. Ceci permettrait de loger au plus vite ces demandeurs qui n’en peuvent plus de vivre dans l’attente.

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