Une société du travail pour tous !

Fabien Roussel parle souvent de de redonner au travail une place centrale dans notre société.

Depuis des années, patronat et gouvernements répètent que le travail est un coût qu’il faut réduire. La concurrence libre et non faussée de l’U.E. est un des leviers pour l’imposer : pression sur les salaires, délocalisations, non reconnaissance des qualifications, exonération de cotisations sociales, uberisation autoentreprise… dans le contexte de désindustrialisation continue de notre pays avec un chômage de masse.

Avec l’indemnisation chômage, le patronat licencie plus facilement, mais le retour à l’emploi est difficile.

Le RMI puis RSA, qui versent des allocations de survie, sont régulièrement attaqués avec de plus en plus de contraintes.

Nous voulons sortir de ces mesures de survie indignes !

Fabien Roussel a raison, chacun a droit a un travail ! Il faut une politique de réindustrialisation, de formation insertion, de réduction du temps de travail, de développement des services publics.

On peut créer des millions d’emplois dont la France à besoin et permettre ainsi à tous et notamment aux plus jeunes de vivre dignement de leur travail.

Les travailleurs ensemble !

Au travail, la solidarité est indispensable. Sur un chantier, dans l’atelier comme au bureau, on se sert les coudes pour le travail, et aussi pour défendre son salaire, ses droits.

Quand les ouvriers de Crapie, dans la zone industrielle, se mettent en grève pour les salaires, il y a des travailleurs de toutes origines, et même avec des problèmes de papiers, ce dont témoignaient Didier comme Zekiri à nos rencontres internationalistes. Pourtant, ils font grève ensemble pour leurs salaires.

Mais trop souvent, cette solidarité est freinée par le racisme, le chacun pour soi. Et le patron s’en frotte les mains ! Ils ne le disent pas dans les médias, mais c’est bien le rôle de l’extrême-droite, diviser les travailleurs au service des patrons !

Qui peut croire que nos usines sont parties à cause des immigrés ? que nos services publics ont fermé à cause des migrants ?

Et qui peut sérieusement croire que les milliers de familles d’origine immigrée qui sont parfois là depuis un siècle ne veulent pas vivre en tranquillité, alors qu’elles sont les première à souffrir des trafics qui se concentrent dans le parc social !

Et l’argent sale des narco-trafics ne laisse que des miettes localement, la plus grosse part va dans les circuits bancaires des paradis fiscaux, bien loin des milieux populaires.

Il y a dans nos quartiers beaucoup plus de réussites scolaires et professionnelles que de réussites dans la pègre.

Les communistes appellent les milieux populaires à faire reculer le racisme, à organiser partout la solidarité pour le droit de tous à un travail, un logement, la santé…

Un emploi pour chaque jeune !

L’insertion des jeunes dans la société et sur le marché du travail est une bataille face aux nombreux obstacles qu’ils rencontrent : précarité, chômage, manque d’expérience, discriminations, inadéquation entre formation et emploi.

Le taux de chômage des jeunes est plus élevé, accentué par la conjoncture de l’emploi. La précarité des premiers emplois, contrats courts, stages ou alternances mal rémunérées…

Les inégalité d’accès selon l’origine sociale, le genre, le lieu de résidence. Des jeunes dans des filières peu adaptées aux réalité du marché du travail.

Il y a des solutions ! L’apprentissage, l’alternance permettent d’acquérir une expérience professionnelle tout en se formant.

Certains dispositifs de la politique publique comme la garantie jeunes, les aides à l’embauche, ou le contrat engagement jeune (CEJ).

Le PCF a toujours fait de l’insertion des jeunes un enjeu central. Leurs difficultés d’insertion ne sont pas dues à un manque d’efforts, mais à un système économique inégalitaire qui profite d’une main d’œuvre précaire.

Nous voulons

• la réduction du temps de travail pour créer des emplois,
• la création de postes dans les services publics et les industries stratégiques,
• la fin des contrats précaires, la gratuité des études, et plus de formations pro,
• le renforcement du service public d’orientation,
• la revalorisation des salaires,
• la fin des discriminations, plus de protections sociales pour les jeunes travailleurs.
• Encourager les jeunes a participé à l’action syndicale.

Nous refusons une génération sacrifiée ! Nous affirmons qu’on peut garantir un emploi avec formation pro à chaque jeune !