Plusieurs militants avaient des souvenirs personnels dans cette guerre et les actions militantes de l’époque. Au delà des différents témoignages, les questions et la discussion ont surtout portées sur la place d’un parti communiste.
- Henri Alleg qui à partir de sa vie et des conditions de résistance montre la lutte qui fût nécessaire pour que l’action de masse du parti communiste algérien soit reconnue par les dirigeants du FLN en Tunisie.
- une militante communiste algérienne, qui a du se réfugier récemment en France après 10 ans de clandestinité sous la terreur intégriste et la corruption d’un état soumis au néo-colonialisme..
- une personne a interrogé la pertinence d’un point de vue communiste dans l’anticolonialisme, compte tenu de la crise actuelle des banlieues et de ce qu’elle considère comme une contradiction entre la gestion d’une ville communiste et la crise sociale qui marque les immigrés qui représenterait les victimes du colonialisme. Mais la discussion montrait au contraire que c’est bien la nature de classe du colonialisme qui créait au contraire les conditions de l’alliance possible entre militants de toutes origines, berbères, arabes ou français, et qui constitue encore aujourd’hui la réalité de la crise sociale.
Les livres prévus étaient tous vendus avant le début du débat, et il a fallu passer une commande… henri s’engageant très gentiment à transmettre une dédicace sur papier …
Bref, une soirée qui ne peut qu’appeler une suite… La conclusion a justement portée sur la décision d’organiser en 2008 une rencontre communiste internationaliste…