Les communistes de Vénissieux seront nombreux pour les 80 ans de la libération de Vénissieux, avec leur drapeau historique, celui des grandes occasions. Comme le dit Michèle Picard citant Lucie Aubrac, la libération ne se conjugue pas au passé, mais au présent. Les communistes font tout pour transmettre cette énergie de la résistance qui a vu tant de militants agirent pour se défendre et reconquérir leur pays.

L’année 1944 a été terrible, avec les victimes civiles des bombardements alliés détruisant le tissu industriel travaillant pour les allemands, mais aussi les affrontements avec les soldats allemands et leurs collaborateurs qui se poursuivent jusqu’à la libération de Vénissieux par la résistance. Il y a 5 exécutions par les allemands devant le garage Renault route de Vienne le 18 août. Le 23 août, les cheminots sont en grève insurrectionnelle, des combats se déroulent à l’Arsenal, devant Berliet, partout où les communistes sont organisés.

il y a aura encore des combats le lendemain, mais le 2 septembre, le comité de libération destitue le maire nommé par Vichy et Marguerite Carlet pour le Comité de Libération de Vénissieux place le drapeau tricolore sur le fronton de la mairie. Elle deviendra la première femme première adjointe de Vénissieux.

Oui, la résistance se conjugue au présent, car elle est essentielle pour surmonter la fracture de notre peuple dans la crise actuelle, une crise économique et sociale, mais aussi médiatique et politique. Macron est le symbole de l’élite des « premiers de cordées » qui voient leur fortune exploser pendant que la France continue de perdre son industrie, sa souveraineté, son « modèle » social. La bourgeoisie mondialisée qu’il représente est incapable de construire une majorité populaire pour la France, incapable de proposer un projet de justice et d’efficacité pour tous.

L’extrême-droite, dont les origines sont dans la collaboration contre la résistance, apparait dans trop de milieux populaires comme un outil efficace contre Macron, alors qu’elle propose le même modèle économique, celui de la concurrence généralisée et du recul des droits.

Oui, la résistance se conjugue au présent et comme il y a 80 ans, nous avons besoin d’actions de résistances pour se défendre, pour l’emploi, les salaires, les services publics, mais aussi d’un projet qui unissent les Français autour d’un programme de rupture, le programme des jours heureux, de la paix et de la coopération contre la guerre et la concurrence libre et non faussée.

Nous vous appelons à participer nombreux aux évènements organisés par la ville du 1^er au 6 septembre.. Tous au bal populaire vendredi prochain place Sublet !