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11es rencontres internationalistes de Vénissieux

Malgré les horreurs, les destructions et les souffrances, la cause palestinienne avance !

Vendredi 15 novembre : Cessez-le feu : solidarité avec les peuples palestiniens et libanais !
Samedi 23 novembre 2024 — Dernier ajout dimanche 24 novembre 2024

Première soirée des rencontres internationalistes de Vénissieux, intitulée « Cessez-le feu : solidarité avec les peuples palestiniens et libanais ! » avec les interventions de Salah Hamouri (en visio), Wafa et Jihad Raad, du parti communiste libanais, Amjad Riat, responsable du centre culturel de Aska, en Cisjordanie occupée, organisateur du récent voyage des jeunes danseurs en France [1] (en visio), Najet Abu Gutna, responsable du centre des femmes de Jénine (en vidéo), Afsia M’hamedi de l’association Jénine-Vénissieux..

Soirée présidée par Sophia Brikh, élue communiste de Vénissieux.

Intervention et réponses aux questions de Salah Hamouri

Salah Hamouri, un avocat franco-palestinien, qui était déja intervenu à nos rencontres en 2014, a eu un empechement et n’a pu se déplacer, mais il a tenu à dialoguer avec la salle en visio. Il a rappelé les longues luttes du peuple palestinien depuis 1948, des oppressions imposées par Israël. Il révèle qu’encore tout récemment deux prisonniers sont morts faute de soins, dénoncant les conditions inhumaines d’emprisonnement qui provoquent plusiers morts par mois dans les prisons.

Il dénonce une politique française qui pratique le « deux poids une mesure » vis-à-vis du Gouvernement israélien et qui n’exige pas que les sanctions de la Cour Pénale ne soient pas appliquées.

Salah remercie les soutiens apportés à la cause palestinienne, comme à celui apporté lors de son emprisonnement. Il parle de « déportation » concernant la mesure qui l’a arraché à son pays après sa sortie de prison.

Néanmoins, malgré les bombardement, Gaza, le Liban, la Cisjordanie, le plan des USA a échoué et la question palestinienne s’est imposée. Des négociations de Paix Chine-Arabie Saoudite-Iran avancent.

Redoublons nos actions et nos vigilances. Deux victoires : le stade de France vide pour le match France-Israël devant des officiels dont le Président Macron et les ex-Hollande-Sarkozy, ainsi que le renoncement à venir à Paris de Smotrich, le ministre des finances du gouvernement Netanyahou. On est loin d’un échec en pensant dans le long terme.

Malgré les bombes, les USA ne gagnent pas les guerres, comme on l’a vu en Afghanistant, en Irak ou en Syrie, avec notamment l’intervention de la Russie.

Sa conclusion est claire et mobilisatrice. Malgré les horreurs, les morts, les souffrances, les destructions, la cause palestinienne a avancé. Israel ne pourra pas recoloniser Gaza, ni expulser les palestiniens de Cisjordanie, ni envahir le Liban.

C’est le sens du slogan bien connu dans nos manifestations "Palestine vivra, Palestine vaincra !"

RI2024 Salah

Transcription de la première intervention de Salah Hamouri

Bonsoir à toutes et à tous.

Désolé de ne pas avoir pu être parmi vous à cause d’une urgence. J’aurais bien aimé se voir et parler plus.

C’est vrai que aujourd’hui on se trouve dans un contexte politique assez spécial. Un contexte politique où il y a ce génocide en cours depuis plus de 13 mois, ce génocide en cours qui s’est développé vers la guerre vers le Liban.

Moi je pense qu’aujourd’hui, quand on veut juste analyser un petit peu les choses, il faut un peu revenir auparavant pour pour bien cadrer les choses. Il faut regarder l’occupation depuis 76 ans, j’insiste, depuis 1848 et même avant, bien sûr, la question palestinienne était sur la table des forces occidentales mondiales, le partage entre la France et la Grande-Bretagne qui a conduit un mandat britannique en Palestine qui a intensifié la la colonisation juive en Palestine dans les années 20, 30, 40, qui a conduit aussi à la nakba du peuple palestinien qui a créé la question des générations palestiniens où 78% de la Palestine occupée, plus de 800000 réfugiés, 500 villes palestiniennes détruites et rasées totalement, un nettoyage ethnique de l’époque qui a donné la création de l’État d’Israël sur les ruines du peuple palestinien et sa souffrance.

La deuxième partie, 67 où les israéliens ont élargi leur occupation, leur colonisation, pas que sur la Palestine historique, mais aussi sur la sur le plateau du Golan occupé jusqu’à aujourd’hui, une partie des villes du Liban, le désert du Sinaï. Une réponse de 67, un acte qui apparaît logique dans l’idée du sionisme, qui pense élargir ses frontières dès qu’il peut, la question de la colonisation partout. Et on connaît bien leur première carte de l’Égypte jusqu’à l’Irak. C’est un rêve qui n’est pas terminé.

Je pense aussi que la montée du mouvement national palestinien dans les années 60, 70, le choix après la trahison du monde arabe, de prendre, nous palestiniens, de prendre le chemin de la lutte et de créer l’OLP, qui a utilisé tous les moyens de résistance, y compris la lutte armée, comme moyen d’expression, et de reconnaissance du peuple palestinien et de sa lutte qui a abouti évidemment à la reconnaissance de l’OLP par la majorité des États.

Une date très importante aussi pour les Palestiniens, c’est la première intifada de 1987 où il y avait ce soulèvement. Le mot intifada, ça veut dire soulèvement bien qu’en France le mot intifada crée un problème que je ne comprends pas. Le mot intifada, c’est un mot palestinien qui signifie soulèvement, qui était un soulèvement populaire assez organisé et représenté par les partis politiques, conduit et géré par les partis politiques palestiniens. Mais la première différence c’est que c’était né et géré de l’intérieur de de de de la Palestine.

Mais malheureusement, après on a eu l’époque d’Oslo. Oslo, c’était la catastrophe, la 3e catastrophe palestinienne signée en 1994 par les propres mains des Palestiniens et certains dirigeants de l’OLP qui ont décidés d’aller vers un processus de paix qu’ils appelaient un processus de paix, mais qui n’était pas vraiment un processus de paix, sans rapport de force. Il n’y avait que les États-Unis qui géraient le le monde, un seul bloc occidental qui gérait le monde. Et c’était un piège politique pour tous les Palestiniens, malheureusement, qui sont en train de payer le prix de ce piège politique jusqu’à aujourd’hui.

Après, cet échec des accords d’Oslo qui a conduit à la 2e intifada qui était une mixité de lutte armée et d’affrontements populaires, mais malheureusement les Palestiniens cette fois-ci, il faut dire clairement qu’ils sont rentrés sans être bien préparés pour cette 2e intifada qui a fini par l’assassinat de Yasser Arafat en 2004 et ramené l’Autorité palestinienne de aujourd’hui et ses dirigeants politiques.

Une date aussi très importante que pour les Palestiniens, pour la région et pour le monde, c’est la date des élections de 2006. Après une pression occidentale, européenne et américaine sur l’Autorité palestinienne, qu’il faut absolument faire des élections présidentielles et parlementaires.

Et comme on dit en arabe, les résultats n’étaient n’allaient pas sur l’attente des forces occidentales parce que le Hamas avait une majorité et pouvait faire un gouvernement sans aucun allié. La riposte de l’Europe, des forces occidentales, c’était d’imposer un embargo économique, affamer les gens à à cause de leur choix démocratique qui a directement conduit à la division politique parce qu’il y avait certains de l’Autorité Palestinienne qui ont collaborés avec les forces occidentales de l’époque.

Moi je pense à un truc important avant de parler d’aujourd’hui, c’est le printemps arabe en 2011 qui a commencé un soulèvement populaire contre toutes les dictatures pour aboutir à avoir des régimes démocratiques plus humains, mais malheureusement on a vu 5, 6 ans après la prise en main des forces occidentales, des États-Unis, avec la collaboration des régimes réactionnaires arabes. Ils ont mis la main sur ce mouvement populaire qui a conduit à la destruction totale du Proche-Orient, à l’installation de régimes plus réactionnaires, plus alliés à Israël et aux États-Unis, qui sont à la défense totale d’Israël comme la Jordanie, l’Égypte. Le reste des pays qu’ils n’ont pas pu remplacer pacifiquement ou un peu avec un peu de violence, c’est des pays qu’il fallait absolument détruire, comme la Libye, la Syrie, l’Irak, le Yémen et un peu le le Liban.

On arrive et c’était nécessaire que, après l’installation de ces régimes, il fallait absolument passer par les accords d’Abraham, une normalisation entre les pays arabes et le régime de l’occupation. Un double intérêt, les Israéliens fournissent la sécurité pour ces régimes et Israël aura la haute main sur la sécurité et l’économie sur la région. C’est ce qui s’est passé avec les accords d’Abraham avec les pays arabes et aussi le Maroc.

Moi je pense que la période la plus dangereuse pour nous, c’était cette période du deal du siècle que Trump a imposé aux Arabes sur les Palestiniens, parce que ça conduisait à la liquidation totale de la cause palestinienne, sans reconnaître aucun droit des Palestiniens, et dire que Israël est devenu un État normal entre guillemets dans la région.

On était là le 7 octobre, sur la question des sièges, la question des prisonniers. Quand on en parle 13 mois après ce génocide en cours, on voit aussi que les Américains et les forces occidentales ont donné le feu vert aux Israéliens pour la continuation de ce génocide en cours. Chaque jour on a des preuves de la complicité de l’Europe et bien sûr le pont d’armes données par les Américains. Ça montre que c’est une décision américaine, occidentale de ce génocide et de ces guerres, mais il est fait par les propres mains de l’armée israélienne.

Et il y a pas que l’armée israélienne, il y a 4200 Français, des experts allemands, des experts américains, il y a beaucoup d’autres gens sur le terrain.

Moi je pense que aujourd’hui les Américains veulent régler la région. Ils ont beaucoup investi et ils veulent continuer d’investir dans la région, eux et les autres forces impérialistes. Les plans, ils étaient prêts pour 2032, 1035, voilà, ça fait de plus que 15 ans qu’ils investissent dans la ville de Haïfa, le port de Haïfa. Il y avait le projet pour 2030 de creuser le canal de Bengourian en face du canal de de de Suez pour le remplacer, et permettre que les Américains avec les israéliens et l’Arabie saoudite contrôlent tous les routes maritimes qui arrivent de l’Inde, à la place du canal de Suez, pour que tout le Trésor des pays du Golfe finisse dans le port de Haïfa et que Haïfa vient à la première ville exportatrice de l’huile, du gaz et de tous les trésors de la région. C’était un plan qui n’était pas caché qui devait se terminer en 2035.

Aujourd’hui avec le développement de la guerre vers le Liban, le génocide en cours et la complicité claire pour le continuer, l’ouverture de la guerre vers le le Liban, tous les assassinats en Iran et avant-hier les frappes en Syrie qui ont tué 15 personnes.

Moi je pense qu’on est déjà dans la guerre régionale, pas au plus haut niveau mais on est déjà dans la guerre régionale.

Pour terminer, les Américains le savent bien, tant que la cause palestinienne n’est pas réglée, tant qu’il y a pas une stabilité en Palestine, il y aura pas de stabilité ni dans la région ni dans le monde

Aujourd’hui grâce à 3 éléments. Le principal, que la cause palestinienne est redevenue la première priorité mondiale aujourd’hui et c’est ça que les Américains et les forces occidentales avec les Israéliens n’ont pas voulu depuis des années. Ils étaient en train de faire disparaître la cause. Aujourd’hui, grâce à la résistance palestinienne sur place, à la résistance qui s’exprime dans tous ses formes, et la résilience du peuple palestinien qui refuse de partir, et aussi la solidarité internationale qui est un élément très important dans la lutte du peuple palestinien, on est redevenu la première priorité mondiale malgré le prix très dur.

Devant nous, il y a un un ennemi assez violent, assez agressif, sa seule ambition est de faire disparaître le peuple palestinien. Et Smotrich avant hier parle de l’annexion de la Cisjordanie en 2025, parle d’envoyer des Palestiniens de Gaza en Égypte, des Palestiniens de Cisjordanie en Jordanie. Israel est en train de faire disparaître les Palestiniens de 1948. Nous devons cette guerre de disparition menée par par Israël, et je dis par le gouvernement d’extrême droite, parce que ça c’est clair pour nous.

On a besoin de renforcer les forces sur place, augmenter la solidarité internationale, s’organiser au mieux parce que cette machine de destruction qui s’appelle Israël, elle ne comprend que la langue de la pression. Il faut qu’on arrive vraiment à imposer un embargo militaire, un embargo culturel, un embargo économique sur l’état de l’occupation, avec la stratégie de l’isoler totalement et politiquement au niveau mondial.

Je vous remercie.

L’effet de la solidarité publique

Sophia : Aujourd’hui, avec de plus en plus de soutiens affirmés en France malgré les positions du gouvernement. Est ce que tu tu peux nous dire aujourd’hui, quand tu veux t’exprimer en public, prendre la parole, organiser des conférences, est ce que c’est plus simple ? Est ce que tu as eu du mieux grâce à l’opinion publique qui soutient fortement ici en France la cause palestinienne et la cause libanaise ?

Réponse de Salah Déjà, je veux juste mentionner deux trucs après 13 mois de travail. Il faut que les gens, que nous et le moment de solidarité voient des résultats. Cette semaine, on a eu deux bons résultats, la première, la bonne, la première victoire. On a interdit à Smotrich de mettre les pieds en France, ça c’est une victoire ! On n’était pas assez forts pour la faire l’année dernière. Deuxième victoire. Les scènes d’hier dans le Stade de France, même pas 12000 personnes qui ont pris des places pour soutenir Israël. Il n’y avait que les fachos français et l’extrême droite avec leurs flics. Ils étaient là pour défendre l’équipe de l’État génocidaire et les chefs de l’équipe et d’États. Ça montre à quel niveau on a pu gagner l’opinion publique en notre faveur

Moi personnellement, avant le 7 octobre, bien sûr, plusieurs réunions publiques avaient été interdites pour troubles à l’ordre public et les 2 fois, ces ordres étaient cassés grâce au au tribunal administratif et les 2 réunions avaient pu prendre place. Bien sûr, il y a des pressions partout, il y a des menaces, il y a des menaces de mort, il y a des menaces partout sur les réseaux sociaux.

Mais malgré ça, je continue de remplir mon devoir en faveur de la résistance de mon peuple et mon engagement pour défendre les droits de l’homme. Il y a pas une interdiction, ni une menace qui va m’interdire de jouer mon rôle. Même après ma déportation, ma déportation, j’insiste sur le mot déportation, il peut apparaître un peu lourd dans le contexte français, Mais ma déportation, elle a été déclarée déportation par les Nations unies !

Question sur la cour pénale internationale

Sophia : Très bien, merci Salah. J’ai une question également par rapport à ta position en tant qu’avocat cette fois-ci sur le travail que fait notamment l’avocat lyonnais avec d’autres ? peut être en fais-tu partie, à la Cour pénale internationale et les sanctions qui sont demandées à l’encontre d’Israël. Où en est on ?

Moi je pense que le travail de maître Gilles Devers par rapport à la cour pénale internationale, malheureusement, la cour a trop tardé pour faire des mandats d’arrestation contre les assassins et les génocidaires israéliens. Pour le moment il n’est pas fait [2]. La Cour pénale internationale a eu des pressions énormes pour pas prendre cette cette décision.

Il n’y a pas que ce travail, il faut mentionner que aujourd’hui, il y a des avocats français qui sont en train de travailler sur d’autres plaintes, par exemple, ma plainte de torture dans les prisons israéliennes a été acceptée. C’est William Bourdon, l’avocat qui travaille dessus.

Je sais qu’il y a d’autres avocats qui sont en train de travailler sur le dossier des soldats franco-israéliens qui ont participé à ce génocide. Il y en a d’autres. J’ai une plainte mais je garde les infos pour ne pas publier. Mais je sais qu’il y a une plainte qui va être déposée la semaine prochaine par rapport à certaines participations à ce génocide en cours. Il y a une plainte prête pour smotrich s’il mettait les pieds en France. Il y a beaucoup de travail juridique qui est en train de de se faire au niveau français et au niveau international.

C’est un sujet très important et on a pas mal d’éléments à travailler dessus pour interdire aux génocidaires de circuler librement en Europe, jusqu’à ce qu’on arrive à ce que les citoyens de l’État d’Israël, ils ne doivent pas circuler librement en Europe. La question de Schengen doit être posée. Pourquoi des députés français se font refouler à la douane israélienne sans aucune riposte. Pourquoi des dizaines de milliers de Français sont interdits d’entrer dans les territoires occupés et qu’en revanche, tous les Israéliens rentrent librement en France ? Je pense que c’est le moment de mettre un frein sur la politique française de 2 poids 2 mesures.

Le rôle de la Russie et de la Chine .

Pierre-Alain : Salah, est ce que tu m’autorises de te poser une question encore si tu as encore 2 Min ? Tu décris le choix des États-Unis, la force avec laquelle ils interviennent. Ils soutiennent le pont aérien militaire pour permettre à Israël de continuer à bombarder. Parce que s’il n’y avait plus ce pont, les bombardements cesseraient au bout de quelques semaines, parce qu’il n’y aurait plus de munitions. Certes, il y a cet engagement des États-Unis, mais les États-Unis n’ont jamais gagné une guerre. Ils ont été obligés de quitter l’Afghanistan. Ils ont quitté l’Irak. Il y a très longtemps, ils ont quitté le Vietnam. Et quand ils ont essayé de faire tomber la Syrie, la Russie est intervenue pour mettre une barrière. Est ce qu’il est imaginable que la Russie décide de donner au Liban les moyens d’une vraie défense antiaérienne ? Est ce que c’est complètement fou ? C’est une question que je pourrais poser aussi à nos camarades libanais. J’ai l’impression que la géopolitique mondiale peut basculer en défaveur des États-Unis aujourd’hui,

L’intervention russe en Syrie, c’était avant l’Ukraine et tout ce qui s’est passé, avant qu’ils soient mouillés dans l’Ukraine.

Mais je pense que le Liban aujourd’hui a une résistance assez forte. Les Israéliens ça fait des mois et des mois qu’ils essaient de rentrer de quelques kilomètres dans les villages du du Sud. Ils y arrivent pas. Ils essaient de détacher Gaza de son entourage arabe, que ce soit le Yémen, l’Irak et surtout le Liban. Et ils n’y arrivent pas.

Aujourd’hui, pour certaines forces mondiales comme la Chine et comme la Russie, la question de la domination totale des États-Unis dans la région, c’est hors de leurs calculs. Ils ne vont pas accepter que les États-Unis dominent seuls la question du Proche-Orient.

On l’a vu il y a 5 ans, si vous vous souvenez, quand la Chine a fait la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran, ils ont changé d’ambassadeur et tout ça.

Mais je pense qu’aujourd’hui, malgré toutes les pertes, toutes nos pertes dans nos chairs et les destructions et les images et tout ça. Je pense qu’on a avancé un petit peu vers une question qui était dans l’oubli total il y a quelques années, à cause de la volonté américaine et surtout de la volonté de l’Arabie saoudite et des Émirats unis.

Le plan de la colonisation du nord de Gaza, il va échouer. L’annexion de la Cisjordanie, à mon avis, ça va être dur de le faire. Faire chuter le Liban ça va être hors du pouvoir israélien.

On est dans un truc à long terme. Dans les conditions actuelles, il peut durer encore des mois, mais on est loin d’un échec pour les forces libanaises.

[1avec traduction de Sarah

[2l’annonce de l’émission des mandats n’est arrivé que juste après les rencontres…

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